Odile Mondineu (épouse Héderer) est née le 16 avril 1946 à Neuilly-sur-Seine. Licenciée en Droit, auditeur de justice à partir de janvier 1972, elle est nommée juge au tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer en mai 1974, puis de Melun en septembre 1978. Promue vice-présidente du tribunal de grande instance de Montbéliard en février 1982, elle accède à la présidence du tribunal de grande instance de Belfort en mars 1985 et devient vice-présidente du tribunal de grande instance de Châteauroux en juin de l’année suivante. Elle est ensuite nommée première vice-présidente au tribunal de grande instance d’Evry, puis placée, sur sa demande, en position de disponibilité à compter du 1er octobre 1991. Nommée conseiller à la cour d’appel de Saint-Denis-de-la-Réunion en décembre 1991, elle rejoint la métropole en mai 2001 comme conseiller à la cour d’appel de Paris. Présidente de la cour d’assises de Paris (notamment lors du procès en appel de l’affaire d’Outreau), elle est promue présidente de chambre à la cour d’appel de Paris en juillet 2007. Odile Mondineu est admise, par limite d’âge, à faire valoir ses droits à la retraite à compter de novembre 2011 (maintenue en fonction jusqu’au 30 juin 2012).
Odile Mondineu a été auditionnée en 2000 par la Commission « Jeunes et politiques publiques », présidée par Dominique Charvet, dans le cadre des travaux du Commissariat général au Plan ; en 2006 (en sa qualité de présidente de la cour d’assises d’appel de Paris) par la Commission d’enquête parlementaire sur l’affaire d’Outreau (officiellement désignée « Commission d’enquête chargée de rechercher les causes de dysfonctionnements de la justice dans l’affaire dite d’Outreau et de formuler des propositions pour éviter leur renouvellement ») ; en 2009 (à la demande du juge Fabrice Burgaud) par le Conseil supérieur de la magistrature réuni en Conseil de discipline des magistrats du siège ; en 2012 (en qualité de présidente de la chambre de la famille à la cour d’appel de Paris) par la Mission de réflexion confiée par Madame Christiane Taubira, garde des Sceaux, à l’Institut des hautes études sur la justice, sur l’évolution de l’office du juge et son périmètre d’intervention.