Entretien avec Marc Robert

Entretien avec Marc Robert : Le magistrat du parquet (4 mars 2020) – Cliquer sur l’image pour y accéder
Entretien avec Marc Robert : Le procès Papon (4 mars 2020) – Cliquer sur l’image pour y accéder

Né le 25 novembre 1950 à Bordeaux, Marc Robert est licencié en Droit, diplômé de l’Institut d’études politiques, mais également titulaire d’un DES de Criminologie et d’un certificat d’études supérieures en sociologie. Auditeur de justice en février 1976, il est nommé substitut près le tribunal de Laval en janvier 1978, puis magistrat à l’administration centrale (ministère de la Justice). Chargé de mission auprès du directeur des Affaires criminelles et des Grâce à compter de novembre 1982, il est nommé sous-directeur à la même direction en 1990 (et sera, à ce titre, responsable de la politique judiciaire de la ville). Promu avocat général près la cour d’appel de Bordeaux en mars 1994 (participant, entre octobre 1997 et avril 1998, au procès de Maurice Papon), il accède à la tête du parquet général de la cour d’appel de Riom en janvier 2000. Il est nommé avocat général près la Cour de cassation en juin 2009, mais cette mutation d’office est annulée le 30 décembre 2010 par le Conseil d’Etat. Procureur général près la cour d’appel de Riom en mars 2011, Marc Robert participe l’année suivante aux discussions relatives à la réforme de la carte judiciaire. Nommé avocat général à la Cour de cassation pour exercer les fonctions de Procureur général près la cour d’appel de Versailles en juillet 2014, il est admis à faire valoir ses droits à la retraite en août 2016 (par limite d’âge) et maintenu en fonction jusqu’en juin 2017.

Expert français au Conseil de l’Europe de 1984 à 1987, Marc Robert a occupé, entre autres fonctions, celle de Président du Bureau de coordination de la Conférence des procureurs généraux européens (jusqu’en 2004 ; conférence dont il a été co-fondateur), mais aussi de Président du groupe de travail interministériel chargé d’élaborer une stratégie globale de lutte contre la cybercriminalité.

Parmi ses nombreuses publications, on signalera : On les appelle les juges rouges, Paris, Tema Editions, 1976 ; « Soutenir l’accusation dans un procès de crime contre l’humanité », dans J.-P. Jean, D. Salas, dir. Barbie, Touvier, Papon. Des procès pour la mémoire, Paris, Autrement, 2002, p. 38-51 ; « L’Autorité judiciaire, la Constitution française et la Convention européenne des droits de l’homme », Les Nouveaux Cahiers du Conseil constitutionnel, 2011/3, n°32, p. 29-43 ; « L’évolution des politiques pénales et des rapports entre la chancellerie et les parquets », Les Cahiers de la Justice, 2016/1 (numéro intitulé « Les nouvelles relations entre parquets et chancellerie »), p. 75-90.

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